
À l’approche de la rentrée scolaire, les autorités haïtiennes intensifient leurs efforts pour améliorer les conditions d’apprentissage.
Le Programme national de cantines scolaires (PNCS) vient d’annoncer une nouvelle ambitieuse. Un repas par jour sera servi à 204 674 élèves pour l’année scolaire 2025-2026. Cela est possible grâce à un investissement de 1,2 milliard de gourdes.
C’est une augmentation sans précédent. Le nombre de bénéficiaires a été multiplié par six par rapport à l’année précédente (33 373 élèves).
Cette initiative démontre clairement l’engagement du gouvernement à lutter contre la faim. Elle montre aussi l’engagement du Conseil présidentiel de transition à soutenir l’éducation.
Un impact double : apprentissage et sécurité alimentaire
Dans un contexte de crise économique et d’insécurité persistante, le rôle du PNCS est plus que jamais crucial. Le programme se concentre sur les zones les plus vulnérables pour faire d’une pierre deux coups :
* Améliorer les conditions d’apprentissage en offrant aux élèves l’énergie nécessaire pour se concentrer.
* Réduire l’insécurité alimentaire qui menace la réussite scolaire de milliers d’enfants.
Selon Kevenot Dorvil, coordonnateur général du PNCS, chaque repas chaud distribué est une arme contre la faim. Il représente un pas vers une éducation plus inclusive. Pour beaucoup de ces enfants, il s’agit du seul repas complet de la journée.
Objectif 2030 : Nourrir l’avenir d’Haïti
Cette action s’inscrit dans la Stratégie nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle en milieu scolaire (PSNAS). C’est un plan à long terme visant à étendre le programme à l’ensemble du pays.
L’objectif ultime est d’atteindre 1,5 million d’élèves d’ici 2030. Cela assurera un avenir plus sain et plus prometteur pour les jeunes générations haïtiennes.




