
Un massacre d’une atrocité inqualifiable vient de secouer le village de Labodrie, dans la commune de Cabaret. Entre le jeudi 11 et le vendredi 12 septembre 2025, une quarantaine de civils, dont des femmes et des enfants, ont été froidement assassinés par des hommes armés.
Face à ce bain de sang, l’ancien ministre de la Santé, le Dr Duckens Lorthé Bléma, a élevé la voix. Il a dénoncé un acte « honteux, inhumain et odieux ».
Dans une note percutante, le Dr Bléma a exprimé sa profonde indignation, qualifiant cette attaque de « crime contre notre nation ».
Il a pointé du doigt le groupe criminel Viv Ansanm, l’accusant d’avoir orchestré ce massacre en toute impunité. Pour lui, ce n’est pas seulement un crime contre des individus. C’est aussi un coup porté à l’humanité même. Cela affecte également l’avenir du pays.
L’ex-ministre a lancé un vibrant appel à la mobilisation. Il exhorte la communauté nationale et internationale à agir pour protéger les civils. Son message est un véritable cri de révolte contre l’inertie et le silence complice.
Combien de temps tolérons-nous la profanation de nos terres ancestrales par la peur, la terreur et le sang ? » a-t-il déclaré. Il a ajouté que les criminels ne doivent pas être autorisés à détruire les derniers vestiges de dignité. La cohésion sociale en Haïti doit être préservée.
Le Dr Bléma a clairement affirmé qu’il est temps de dire NON à la banalisation de la violence. Il est temps de dire NON à la complicité par le silence. Il est temps de dire NON à l’abandon des plus vulnérables. Il insiste : « La justice doit être rendue. Les responsables doivent répondre de leurs actes. »
En mémoire des victimes de Viv Ansanm, il a promis que leur sacrifice ne sera pas oublié. Leur sang réclame justice. Selon lui, l’indignation est un devoir et l’action collective est l’unique voie vers la libération.
Haïti ne mourra pas. La mémoire est une arme. L’indignation est un devoir. Il a conclu que l’action collective est la seule voie vers la libération. Il a uni son appel à un cri de ralliement. « Hommes, Ansanm, nous pouvons nous lever. Kanpe, defann sa ki jis. »
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