L’Église catholique est secouée par une affaire. Elle implique Mgr Ciro Quispe López, l’évêque de la Prélature territoriale de Juli, au Pérou. Le Vatican a officialisé l’acceptation de sa démission le 24 septembre 2025. Une enquête interne a mis au jour de graves accusations. Celles-ci incluent notamment de mauvaise conduite sexuelle et de malversations financières.
L’enquête du Vatican sur Mgr Ciro Quispe López
Âgé de 51 ans, Mgr Quispe López a quitté ses fonctions bien avant l’âge canonique de la retraite (75 ans). Cette décision fait suite à une visite apostolique ordonnée par le Saint-Siège. Elle a enquêté sur la gestion pastorale et les mœurs de l’évêque péruvien. Il était en poste depuis 2018.
Les accusations sont d’une ampleur inédite. Selon la journaliste péruvienne Paola Ugaz, les soupçons de l’évêque entretenant des relations avec de multiples femmes ont émergé. Cela a déclenché une réaction en chaîne. L’affaire aurait pris une tournure dramatique. Elle implique même une religieuse et une avocate. Toutes deux sont présumées maîtresses de l’évêque. Elles se seraient disputées en découvrant leurs relations mutuelles. L’affaire a été déclenchée par l’envoi présumé d’informations compromettantes. Il s’agissait de photos, vidéos et messages vocaux envoyés à sa gouvernante par erreur.
À noter : L’enquête du Vatican aurait examiné minutieusement les preuves numériques recueillies. Cela inclut les messages vocaux, photos et vidéos échangés par Mgr López.
Des allégations d’abus de pouvoir et de détournement de fonds
Derrière l’aspect sulfureux de l’affaire, une problématique plus sérieuse est soulevée. Le journalisme d’investigation fait état de potentielles victimes d’abus de pouvoir et de manipulation par l’évêque. Ces victimes craignaient de s’exprimer par peur de représailles.
De plus, l’évêque est visé par une enquête pour détournement présumé de fonds ecclésiastiques. Il est spécifiquement accusé d’avoir transféré des biens de l’Église. Cela inclut notamment des chaises. Ces biens auraient été transférés vers la chaîne de restaurants de poulet Patas Arriba (« Jambes en l’air »). Il aurait des intérêts financiers dans cette chaîne. Ces allégations de malversation assombrissent encore davantage la fin de son mandat.
La défense de l’évêque déchu
Pour sa part, Mgr Ciro Quispe López nie toutes les allégations qui pèsent contre lui. Il a qualifié ces accusations de « campagne de diffamation orchestrée par des personnalités obscures ». Malgré ses dénégations, le pape Léon XIV a accepté sa démission en septembre 2025. Cela marque la fin de sa charge à la tête de la Prélature de Juli.
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