
À peine libéré dans des conditions jugées opaques, l’ancien sénateur Nenel Cassy affiche son arrogance à Miragoâne. Il semble défier la justice et l’opinion publique.
Accusé de liens avec des groupes armés, il se présente désormais comme une victime triomphante. Sa proximité avec le Premier ministre le protège. Cette démonstration de force est perçue par beaucoup comme une provocation inacceptable.
Un mandat d’arrêt non exécuté
Le commissaire du gouvernement à Miragoâne, Jean Ernst Muscadin, a promis d’exécuter le mandat d’arrêt émis contre lui. Nenel Cassy se déclare acquitté. Il multiplie les fanfaronnades.
Il se positionne comme un adversaire du commissaire, connu pour sa détermination dans la lutte contre les gangs.
Un paradoxe inquiétant
Cette situation met en lumière un paradoxe inquiétant : un homme est soupçonné de collusion avec des criminels. Il s’affiche librement et bénéficie manifestement d’une protection politique.
Le gouvernement, déjà affaibli par son incapacité à rétablir l’ordre, se retrouve pris au piège de ce compromis.
Des sanctions internationales
Il est important de rappeler que Nenel Cassy est toujours sanctionné à l’international. C’est en raison de ses liens avec le crime organisé en Haïti. Par conséquent, sa présence médiatique et ses attaques contre les institutions fragilisent un gouvernement déjà discrédité.
Si le gouvernement souhaite conserver un peu de crédibilité sur la scène internationale, il doit se distancier de ses agissements. Cela doit se faire publiquement.
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