
Un cri de détresse résonne alors qu’une jeune fille, enfant d’une mère aux faibles ressources, est retenue en otage par des ravisseurs. Enlevée depuis le 17 juillet, elle sera bientôt à trois mois de captivité. Malgré les tentatives désespérées de sa mère pour négocier, la situation s’est aggravée, exposant la vulnérabilité des familles pauvres face au phénomène de l’enlèvement en Haïti.
Détention Illégale et Détresse : Une Mère Implore la Libération de sa Fille
Messieurs, par pitié, libérez cette jeune fille otage ! C’est l’enfant d’une femme démunie, une personne déjà fragilisée par la pauvreté. Pourquoi infliger une telle souffrance à cette famille?
Cette jeune femme a été kidnappée le 17 juillet dernier. Elle est désormais captive depuis près de trois mois (bientôt trois mois) entre les mains de ses ravisseurs. Malgré une première somme d’argent versée par sa mère, ces hommes ont refusé de la relâcher.
La mère était face au désespoir et à l’inaction. Dans sa profonde misère, elle a dû se résoudre à lancer un appel à l’aide via les médias. Les ravisseurs ont utilisé cette démarche contre elle. Après avoir vu la vidéo, ils exigent une rançon de 500 000 gourdes. Cela aggrave la situation financière déjà critique de la famille.
Initialement, le 26 juillet, les ravisseurs avaient permis à la mère d’avoir un bref contact avec sa fille. Depuis, ils continuent d’exiger le paiement de la rançon. Ils n’autorisent plus jamais de communication. Cela maintient la mère dans une angoisse insoutenable.
Réponse des Autorités et Allégations des Kidnappeurs
Les ravisseurs prétendent que la jeune femme « travaille » pour eux. Cette affirmation est fallacieuse. Elle ne fait que masquer l’acte de kidnapping pour rançon.
Messieurs les dirigeants du pays, vous êtes censés être les garants de la sécurité nationale. Vous affirmez inlassablement que vous êtes là pour protéger le peuple. Pourtant, pourquoi les enfants des plus pauvres deviennent-ils les victimes privilégiées de cette vague de criminalité ? Pourquoi sont-ils pris en otage ?
Nous vous implorons d’agir. Libérez cette jeune fille immédiatement, si elle est toujours en vie. Rendez cette grâce à sa mère, dont la dignité est bafouée par la cruauté de cette interminable attente.




