
Le Conseil de transition présidentiel (CPT) a été mis en place il y a quelques mois. Il avait promis de prendre toutes les mesures pour reprendre le contrôle du centre-ville de Port-au-Prince. Cependant, la situation reste critique. Si un nettoyage des rues a bien été entamé, le gouvernement de transition a surpris. Il a annoncé ce mercredi la relocalisation de l’Hôpital général. Cette décision résulte d’un accord entre le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF). Il inclut également le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).
Cette annonce soulève de nombreuses questions et suscite l’indignation. L’opinion publique, qui attendait des actions concrètes pour lutter contre l’insécurité grandissante, crie à la démagogie. Beaucoup estiment que le CPT a une mission principale. Elle est de stabiliser le pays et de mettre fin à la violence des gangs. Pourtant, le CPT s’éloigne de ses priorités.
Après plusieurs mois d’efforts, le bilan du CPT dans la lutte contre les gangs est jugé décevant. Le transfert de l’Hôpital général est un symbole de la crise. Il est perçu comme un aveu d’échec. L’insécurité rend l’accès aux soins de santé impossible dans cette zone.
Cette décision est perçue par certains comme une fuite. Elle semble indiquer que la tâche de sécuriser Port-au-Prince est bien plus complexe qu’annoncé.




