
La police nationale colombienne vient de réaliser un coup de filet majeur en arrêtant une figure tristement célèbre du crime organisé : Karen Julieth Rodríguez, 23 ans, surnommée « La Poupée » (The Doll). Impliquée dans de multiples meurtres et dirigeant un redoutable groupe de tueurs à gages, son arrestation met fin à une vague de terreur.
Qui est « La Poupée », Karen Julieth Rodríguez ?
« La Poupée », alias Karen Rodríguez, était à la tête d’une cellule de tueurs à gages particulièrement violente, étroitement liée au puissant gang Los de la M. Ce groupe opérait principalement dans le département de Santander, où il était responsable de l’orchestration de plusieurs assassinats dans le cadre de règlements de comptes et pour asseoir son pouvoir par la peur.
Son arrestation à l’âge de 23 ans est un événement marquant. Elle représente une étape clé dans la lutte contre le narcotrafic et le crime organisé en Colombie. Les charges sont lourdes, et la suspecte pourrait encourir jusqu’à 50 ans de prison.
Le soutien inattendu et controversé sur Internet
L’affaire a pris une tournure inattendue et déconcertante sur les réseaux sociaux. Malgré la gravité de ses crimes, un grand nombre d’internautes ont exprimé publiquement leur soutien à Karen Julieth Rodríguez.
Ce soutien controversé est uniquement basé sur des critères d’apparence physique. Les commentaires mettent en évidence un phénomène troublant. Ils sont principalement axés sur le fait que la cheffe de gang est jugée « trop belle ». Il s’agit de la glamourisation du crime en ligne. Dans ce contexte, l’attrait physique semble parfois primer sur la moralité et la gravité des actes commis. Ce débat met en lumière les dérives de l’opinion publique face à des figures criminelles médiatisées.







