
Juste après la libération de l’ancien sénateur Nenel Cassy, le journaliste Jean Ismaël Valestin a créé une vive polémique. Il s’est attaqué directement à l’ancien premier ministre Fritz Alphonse Jean et aux membres du Conseil présidentiel de Transition (CPT).
Il a demandé à Fritz Jean de se taire, arguant qu’il n’avait aucune légitimité pour s’exprimer sur cette affaire.
Selon Valestin, la libération de Cassy est légale, car la justice n’a trouvé aucune preuve pour le lier aux gangs. Il a qualifié l’intervention de Fritz Jean d’acte malhonnête et de manœuvre politique opportuniste. Mais le journaliste ne s’est pas limité à cela.
Il a lancé de graves accusations contre le CPT. Il a affirmé que plusieurs de ses membres ont des liens directs ou indirects avec les gangs.
Il a notamment accusé le CPT de se servir de leurs positions. Ils en profitent pour toucher des pots-de-vin de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ils préfèrent cela au lieu de s’attaquer à la crise sécuritaire.
« Ce ne sont pas les Nenel Cassy qui doivent rendre des comptes au peuple sur la question des gangs. Mais plutôt ces messieurs du CPT », a-t-il déclaré. Il a dénoncé l’hypocrisie de ces dirigeants.
Valestin a conclu en affirmant que si Fritz Jean et les membres du CPT avaient de l’intégrité, ils devraient d’abord « nettoyer leur propre maison. » Il a ajouté qu’ils doivent examiner leurs propres actions. Ils devraient le faire avant d’accuser Nenel Cassy.
Cette prise de parole a transformé l’affaire Nenel Cassy en un point de rupture. Elle a ravivé les tensions entre les acteurs politiques et civils du pays.
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