
Les autorités douanières haïtiennes sont claires. L’importation de « sex toys » sur le territoire est strictement interdite. Tout objet de ce type découvert lors des inspections sera systématiquement saisi. Cette législation vise à contrôler l’entrée de certains produits jugés contraires aux mœurs.
La Réalité du Terrain : Forte Demande et Envois Discrets
Malgré l’interdiction formelle à la frontière, la réalité du marché interne raconte une tout autre histoire.
• Le Mythe de la Vente Sans Problème : L’objet a échappé à la vigilance douanière. Il peut alors circuler librement. Sa vente sur le marché local n’est pas poursuivie. Cela crée un paradoxe légal et commercial. Cependant, l’article original induit en erreur : l’interdiction porte sur l’importation, non la vente locale d’objets déjà introduits.
• Contournement de l’Interdiction : Daniel Loriston, PDG de Dalbagay Shipping, a révélé lors d’une entrevue avec LSV Podcast. Il a indiqué que de nombreux Haïtiens vivant à l’étranger continuent d’ajouter des « sex toys » dans leurs colis. Ces colis sont destinés à Haïti. Cette pratique expose les envois à la saisie.
Une Opportunité Entrepreneuriale Locale
L’envers de cette situation est une demande locale croissante pour ces articles. Daniel Loriston a souligné que l’appétit du marché haïtien pour les produits liés aux « sex toys » est significatif.
• Le Vide Juridique : L’interdiction vise l’importation, mais ne s’étend pas clairement à la production locale.
• Idée d’Affaires : Selon Daniel Loriston, cela représente une opportunité en or. Un entrepreneur local pourrait contourner le problème douanier. Il le ferait en fabriquant des « sex toys » directement en Haïti pour une distribution sur le territoire national. Cela permettrait de répondre à la demande tout en respectant (potentiellement) la lettre de la loi d’importation.




