
Le mercredi 1er octobre 2025, la justice canadienne a statué dans une affaire retentissante. Le tribunal a condamné Gérald Nicolas, un ingénieur de 54 ans originaire de Lévis, à cinq ans de prison ferme. Le verdict est tombé pour avoir planifié et facilité des activités terroristes en lien avec son pays d’origine, Haïti.
Un jury a reconnu Gérald Nicolas coupable dès mars. Il était accusé d’avoir pris des mesures concrètes. Son objectif était de préparer un soulèvement armé contre Haïti. L’enquête a révélé qu’il s’était rendu dans la région. Il est allé notamment en Haïti et en République dominicaine. Il avait l’objectif de mettre son projet à exécution.
Le juge Louis Dionne, qui a prononcé la sentence, a insisté sur la gravité des crimes terroristes. Il a souligné la nécessité impérative de sanctions dissuasives.
Détails de l’Enquête et Plan de Révolution Armée
L’affaire a éclaté après la saisie de matériel informatique. Des documents détaillaient une révolution armée que Gérald Nicolas planifiait. Ces éléments incluaient des recherches actives pour l’acquisition d’armes.
De plus, l’ingénieur avait publié sur les réseaux sociaux des messages jugés comme une incitation à la violence. Il cherchait à influencer et à mobiliser ses partisans pour le soulèvement.
Selon l’accusation, les actions de Gérald Nicolas démontraient une préparation méthodique et sérieuse. Le coup d’État lui-même n’a pas été tenté ni exécuté. L’objectif était de perturber gravement l’ordre public et la sécurité en Haïti.
Le Jugement : Entre Clémence et Dissuasion
Durant le procès, la défense de Nicolas avait plaidé pour une peine plus clémente. Elle avait même suggéré des travaux d’intérêt général. À l’inverse, l’accusation avait requis une peine de huit ans d’emprisonnement.
Le juge Dionne a finalement opté pour les cinq ans de prison. Il a expliqué que cette peine intermédiaire reflétait adéquatement la gravité des crimes. Elle envoie également un message clair contre toute forme de tentative de terrorisme planifiée depuis le sol canadien.
Gérald Nicolas sera admissible à une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de sa peine.







