
Le débat sur la souveraineté haïtienne s’intensifie. Le pays fait face à une crise sécuritaire et politique sans précédent. Au cœur de cette tension, l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Henry T. Wooster, a publiquement mis en demeure les responsables gouvernementaux. Il a exhorté le Conseil présidentiel de transition (CPT) à présenter un plan électoral avec un calendrier précis.
Pression Américaine pour la Transition Politique
Des allégations ont été faites. Elles révèlent l’implication de politiciens non élus. De plus, des chefs de gangs contribueraient activement à la déstabilisation du processus démocratique en Haïti. En réponse, l’ambassadeur Wooster a accentué la pression.
Dans une vidéo diffusée sur Facebook ce dimanche 5 octobre 2025, le diplomate américain a eu un échange. Il a parlé avec le conseiller diplomatique principal Mike Hankey. Au cours de cette discussion, il a réitéré son exigence. L’appel intervient au lendemain de sa déclaration du samedi 4 octobre 2025. Il avait déjà sommé les dirigeants de présenter une feuille de route pour les élections.
« Il est temps que le CPT remplisse son rôle en établissant un plan clair. Ce plan doit inclure un calendrier pour les élections. Il doit aussi prévoir une transition politique », a fermement recommandé l’ambassadeur Wooster aux autorités.
Les États-Unis Dénoncent l’Ingérence des Acteurs Non Élus
Cette intervention diplomatique survient quelques semaines après des déclarations antérieures de l’ambassadeur Wooster. Il a rappelé aux dirigeants de la transition que « les postes politiques ne sont pas à vie ». Il avait également souligné que des autorités non élues jouaient un rôle dans la déstabilisation du pays. Des chefs de gangs haïtiens participaient aussi à cette déstabilisation.
L’exigence américaine d’un plan d’action pour la transition suit une récente décision du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette décision autorise le déploiement de nouvelles forces de sécurité pour aider Haïti dans sa lutte contre les gangs armés. OkPour certains observateurs, ces pressions continues des États-Unis sur la politique intérieure d’Haïti confirment une perception d’ingérence. Elles interviennent dans les affaires d’un pays déjà aux prises avec une crise multiforme.




