
Depuis des mois, Haïti est pris dans un cycle macabre de violence. Les mots de l’État nient la réalité du chaos. Cependant, ils ne l’arrêtent jamais.
La dernière tragédie en date est le massacre odieux de Labodri. Cela prouve une nouvelle fois que les belles promesses du gouvernement ne sont que des paroles en l’air.
La tragédie de Labodri : des mots sans action
Le massacre de Labodri a révélé un écart alarmant. Cet écart se situe entre les déclarations officielles du gouvernement et la réalité vécue par les citoyens. Quarante-huit heures après les faits, une déclaration a été publiée, pleine de « fermeté républicaine » et d’engagements grandioses.
Cependant, cette réaction tardive a été perçue comme un manque de courage politique et une incapacité à agir, laissant les civils payer le prix fort
Une réaction tardive et inefficace
Le gouvernement a affirmé avoir réagi en convoquant « d’urgence le haut commandement de la Police nationale haïtienne ». Cependant, les faits montrent que les forces de sécurité n’ont été mobilisées que plus de 72 heures après les événements.
Pendant ce temps, les criminels ont pu consolider leurs positions. Ils ont commis leur « sinistre œuvre » en toute impunité. Pendant ce temps, les autorités préparaient un « beau texte officiel ».
Des promesses creuses et une colère grandissante
Les mesures annoncées comprennent le « déploiement d’unités spécialisées » et le « renforcement de la sécurité ». Ce ne sont que des slogans classiques. Ils n’ont pas réussi à changer la situation sur le terrain.
La promesse de fournir une assistance aux familles des victimes est rassurante en théorie. Cependant, elle soulève des doutes quant à la capacité de l’administration à l’appliquer réellement.
Le ton monte et les promesses se durcissent, mais la réalité reste la même : les terroristes continuent de circuler librement et d’assassiner des innocents en toute impunité.
La tragédie de Labodri illustre le manque de volonté, de moyens et de courage politique de l’État. Pendant que les politiciens jonglent avec leurs discours, les citoyens enterrent leurs proches. Chaque nouvelle tragédie génère un nouveau message, mais sans la moindre conséquence.
Il est temps que l’État passe de la parole aux actes, car les déclarations, aussi dures soient-elles, n’ont jamais sauvé une seule vie.
La République parle fort, mais c’est le peuple qui paie le prix de son silence.
Quelques jours plus tard, les autorités publieront un texte magistral condamnant la destruction du commissariat de Liancourt, incendié dans la nuit du 14 au 15 septembre 2025 par les terroristes du gang « Gran Grif » de Savien.
Nouvelle explosion, nouveau message… et toujours aucun signe de changement.







