
La mort de Tiwil a mis le feu aux poudres. Son allié est un certain Jerry. Il se présente comme le chef de la « force de résistance de Raboteau ». Jerry est monté au créneau.
Menant une foule en colère à travers les rues, il a transformé la tristesse en une revendication bruyante et menaçante. La foule, chauffée à blanc, réclame justice pour leur camarade assassiné.
Un avertissement qui fait froid dans le dos
Micro en main, Jerry a pris la parole devant la foule. Son message aux autorités est percutant. Son message à la population est aussi percutant. La mobilisation « entre dans une nouvelle phase à partir de vendredi. »
Cette annonce a semé l’effroi parmi les habitants des Gonaïves. L’appel à l’intensification des actions laisse présager une escalade de la violence et de possibles affrontements.
La ville retient son souffle en attendant l’arrivée du vendredi, qui pourrait marquer le début d’une nouvelle vague de troubles. Le sort des Gonaïves semble désormais suspendu à un fil.




