
L’activiste et commentateur politique Theriel Thelus a récemment fait une déclaration incendiaire ciblant le leadership haïtien actuel. Ses propos ont été tenus en public. Ils remettent en question la légitimité et les actions du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Ils remettent également en question le gouvernement mené par le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé.
Appel à la Révolution et au Renversement du Gouvernement
Dans son discours, Thelus a affirmé que des figures clés de la transition, notamment le président du CPT, Laurent Saint-Cyr. Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé aurait dû être « renversé » ou « tomber » devant le Palais National. Cet appel symbolique au changement radical illustre la profondeur de son mécontentement face à la direction politique actuelle du pays.
Comparaison avec le groupe « Viv ansanm » et Accusations de Corruption
Theriel Thelus n’a pas ménagé ses critiques. Il a même comparé les membres du CPT et du gouvernement. Il les a assimilés au groupe armé désigné par « Viv ansanm ».
Il a déclaré qu’il n’y avait aucune différence fondamentale entre les « neuf voleurs ». Il faisait probablement référence aux membres du CPT et ledit groupe armé.
L’accusation la plus grave formulée par Thelus repose sur une prétendue alliance d’intérêts :
« Ils ont le même patron, la même mission : tuer les pauvres (hommes et femmes) du pays. »
Cette affirmation suggère que les élites politiques et les groupes armés auraient un objectif commun. Cet objectif nuirait intentionnellement aux couches les plus vulnérables de la population haïtienne.
Contexte de la Transition Politique en Haïti
La déclaration de Thelus intervient dans un contexte de crise multidimensionnelle en Haïti. Cette crise est persistante. L’insécurité, l’instabilité politique et les difficultés socio-économiques y dominent. Le Conseil Présidentiel de Transition et le gouvernement Alix Didier Fils-Aimé ont deux missions principales. Leur première mission est de rétablir l’ordre. La seconde est d’organiser des élections. Cependant, de telles critiques publiques soulignent la méfiance accrue. La société civile est de plus en plus polarisée vis-à-vis de l’autorité de transition.




