Crise Sécuritaire en Haïti : L’État touche le fond selon Jean Corvington – Démission du DG de la PNH demandée

L’analyse du journaliste Jean Corvington sur la situation sécuritaire en Haïti est sans appel. Pour lui, l’État haïtien touche le fond.
Corvington réagit vivement aux récents événements qui ont secoué le pays. Ces événements incluent l’opération spectaculaire des gangs à Bel-Air. Il y a aussi eu l’interpellation subséquente de Kempès et de ses hommes.
L’incapacité de la PNH et la demande de démission
La démonstration de force des groupes armés est frappante. Le journaliste pense que le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) n’est plus adapté pour diriger l’institution. Il devrait être remplacé. Vladimir Paraison devrait être remplacé.
Jean Corvington dénonce une incapacité flagrante de la police et des autorités à contrôler le territoire national. Pour lui, la gestion de la sécurité a atteint un seuil critique.
Corvington : « Il est préoccupant que les membres des 400 Mawozo aient pu traverser Bel-Air sans obstacle. Cela montre l’absence totale de commandement en rejoignant Croix-des-Bouquets. »
Haïti fonctionne sans véritables dirigeants
L’épisode du passage des 400 Mawozo, un gang tristement célèbre, à travers un quartier névralgique pour atteindre Croix-des-Bouquets est frappant. Ils n’ont rencontré de résistance significative. Selon Corvington, cela est la preuve tangible d’un vide de pouvoir.
Il conclut que la République d’Haïti fonctionne désormais sans véritables dirigeants. Il n’y a, du moins, pas une autorité capable d’exercer le moindre contrôle sur le pays. Cette déliquescence du pouvoir central et de la chaîne de commandment est au cœur de son réquisitoire.
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