
Une série de décisions gouvernementales a plongé le Népal dans le chaos. Le lundi 29 mars 2021, le gouvernement népalais a décidé de bloquer 26 plateformes de réseaux sociaux. Parmi elles se trouvent Facebook, X (anciennement Twitter) et YouTube. Cela a déclenché une vague de manifestations pacifiques à travers le pays.
Révolte au Népal : L’étincelle de la censure embrase le pays
Cette mesure, visant à museler un mouvement de jeunes baptisé « Génération Z », a eu l’effet inverse.
La Tragédie qui a tout embrasé
Les manifestations ont pris une tournure tragique lorsque la police a ouvert le feu sur les jeunes participants, tuant 19 d’entre eux.
Ce bain de sang a mis le feu aux poudres. La colère du public, déjà vive, s’est transformée en une rébellion généralisée. Le pays a été le théâtre d’une violence sans précédent, ciblant les symboles du pouvoir.
Des ministres ont été agressés, la résidence d’un ancien ministre a été incendiée avec sa femme à l’intérieur, et même le Parlement et la résidence du Premier ministre ont été la proie des flammes.
La chute du Premier ministre et un avenir incertain
Face à l’escalade de la violence, le Premier ministre K. P. Sharma Oli, 73 ans, a d’abord tenté de calmer la situation. Il a rétabli l’accès aux réseaux sociaux et a annoncé une enquête sur les tirs mortels.
Mais ces mesures n’ont pas suffi. L’armée a dû intervenir pour l’exfiltrer en hélicoptère de sa résidence en feu. Peu après, il a annoncé sa démission, marquant la fin de son règne.
Cette révolte met en lumière la frustration d’une population. Environ 20 % de cette population vit encore dans la pauvreté. Ils se sentent frustrés face à un gouvernement perçu comme autoritaire. Le Népal, pays d’approximativement 30 millions d’habitants situé au sud de l’Asie, fait désormais face à un avenir politique incertain.
Pourquoi la « Génération Z » est si cruciale dans cette histoire ?
Le mouvement de la « Génération Z » au Népal est un catalyseur. Ce groupe de jeunes, qui utilise massivement les réseaux sociaux pour s’exprimer et s’organiser, représente une force de changement potentielle.
Le gouvernement a cherché à les réduire au silence. Cependant, cela n’a fait que renforcer leur détermination. Cela a aussi mobilisé une révolte populaire.
La censure a transformé une opposition numérique en un mouvement de rue. Cela démontre le pouvoir des médias sociaux en tant qu’outil de mobilisation et de démocratie.
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