
Plusieurs pays ont demandé un renforcement urgent de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMSS) en Haïti. Ces pays incluent les États-Unis, le Canada, le Salvador, le Guatemala, la Jamaïque, le Kenya et les Bahamas.
Ces pays ont également annoncé la création d’un « groupe partenaire » pour superviser l’opération. L’appel intervient alors que la capitale, Port-au-Prince, reste largement sous le contrôle des gangs.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui pour examiner la situation. Il avait autorisé le déploiement de la MMSS en 2023 pour aider la police haïtienne. La force était initialement prévue pour compter 2 500 agents. Actuellement, elle ne compte qu’un peu plus de 1 000 policiers de six pays. Il y a plus de 700 Kenyans parmi eux.
Les pays signataires ont adressé une lettre au Conseil de sécurité. Dans cette lettre, ils estiment que la MMSS actuelle « manque de ressources ». Elle n’a pas de capacités suffisantes.
Ils soutiennent qu’une force renforcée est nécessaire. Elle doit être appuyée par un bureau de l’ONU. Cette force doit être autorisée à utiliser la force de manière « efficace » pour affaiblir les gangs.
Pendant ce temps, Jimmy « Barbecue » Chérizier, chef de la coalition criminelle « Viv Ansanm », a appelé à la paix. Il a exhorté les habitants de quartiers dévastés par les gangs. Ces quartiers incluent Nazon, Delmas 30, Solino et Delmas 24. Il les a encouragés à rentrer chez eux.
Leboninfos




