La tension est vive à l’entrée de Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays. Des manifestants en colère ont érigé des barricades de pneus enflammés. Cela plonge une partie de la ville dans le chaos.
Cette manifestation fait suite à la récente nomination des membres d’une nouvelle commission municipale.
Les manifestants s’opposent farouchement à la nomination d’Angie Bell à la présidence de la commission. Ils jugent cette décision inacceptable et contraire à leurs aspirations. Ils réclament plutôt la nomination de Frito, une personnalité locale qu’ils estiment plus légitime pour diriger la commission municipale.
La colère des militants a paralysé plusieurs quartiers de la ville. Elle a perturbé la circulation et semé la peur parmi les habitants. Les flammes montent haut. La fumée noire des pneus enflammés montre la détermination des résidents. Ils rejettent ce qu’ils considèrent comme une décision politiquement imposée.
En réaction, la vie nocturne a été fortement perturbée dans de nombreux quartiers de Cap-Haïtien. Les habitants préfèrent rester chez eux par mesure de sécurité. Les leaders du mouvement menacent de poursuivre leur mobilisation. Ils prévoient aussi d’intensifier leurs actions. Cela continuera jusqu’à ce que les autorités compétentes prennent en compte leurs revendications.
Cette flambée de violence met en lumière les profondes divisions politiques. Elle révèle aussi les défis auxquels la nouvelle administration locale est confrontée avant même son entrée en fonction.
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