Expulsions vers Haïti : La Guyane et la Guadeloupe au cœur d’une tempête controversée !
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Tempête sur les Antilles-Guyane : La reprise des expulsions vers Haïti indigne et divise !
La crise sécuritaire s’intensifie en Haïti. Plusieurs territoires français, dont la Guyane, la Guadeloupe et la France métropolitaine, ont repris les procédures d’expulsion de citoyens haïtiens.
Ces expulsions avaient été suspendues il y a plus d’un mois. La Cimade est une association œuvrant pour les droits des étrangers. Elle tire la sonnette d’alarme. L’association alerte sur les graves conséquences humaines de cette reprise. Cela se passe dans un contexte aussi instable.
En juin, quatre Haïtiens ont déjà été expulsés vers leur pays d’origine. Les autorités françaises justifient ces décisions en affirmant que les expulsions se font vers Cap-Haïtien, qu’elles considèrent comme une « zone sûre ».
Pourtant, le ministère des Affaires étrangères lui-même déconseille toujours les voyages vers cette région en raison des tensions et des violences persistantes.
Cette contradiction soulève de sérieuses questions sur la sécurité réelle des personnes renvoyées.
De l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis se préparent également à durcir leur politique migratoire.
L’administration Trump envisage de mettre fin au statut de protection temporaire (TPS) accordé à des centaines de milliers d’Haïtiens. Cette mesure pourrait ouvrir la voie à des expulsions massives.
Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) maintient que la situation en Haïti est désormais « suffisamment stable » pour justifier ces expulsions, une affirmation qui contredit l’avis de nombreux observateurs sur le terrain.
La reprise de ces expulsions, tant en France qu’aux États-Unis, intervient à un moment où la population haïtienne fait face à des défis humanitaires et sécuritaires sans précédent.
Les défenseurs des droits humains craignent que ces décisions n’aggravent davantage la situation des personnes vulnérables et ne les exposent à des dangers accrus dans un pays déjà ravagé par la violence et l’instabilité.
Le Bon Infos
