
Deux semaines se sont écoulées depuis la fermeture forcée de la centrale hydroélectrique de Péligre et le sabotage du réseau électrique avec la destruction de plusieurs pylônes électriques.
D’après les informations fournies par l’Électricité de l’État d’Haïti (EDH), une solution temporaire a été trouvée pour atténuer les effets de la panne de courant qui a paralysé la région métropolitaine de Port-au-Prince.
D’après certaines informations, le courant sera rétabli non pas par Péligre, mais par la centrale thermique de Carrefour, qui est appuyée par 25 mégawatts fournis par la centrale privée E-Power.
En raison de l’arrêt du service à Péligre, une grande partie de l’agglomération est plongée dans l’obscurité totale.
Néanmoins, cette mesure soulève des interrogations concernant la stratégie du gouvernement de transition.
Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes de la crise, y compris la réhabilitation et la sécurisation des infrastructures publiques, les autorités semblent privilégier des solutions de contournement.
Toutefois, la centrale électrique de Carrefour, déjà extrêmement en panne, ne peut fonctionner pleinement sans un accord tacite avec le gang armé dirigé par Chrisla, qui a le contrôle de la zone.
Il est important de souligner que cette crise est intimement liée à la détérioration rapide de la sécurité dans le pays. Depuis la fin du mois de mars, la ville de Mirebalais est confrontée à la violence des gangs armés. Ils ont pris le contrôle de la ville, semant la terreur, pillant des maisons et contraignant des milliers de personnes à partir.
Le Bon Infos