Members of the "G9 and Family" gang hold weapons as the group marches against kidnapping through La Saline neighborhood in Port-au-Prince, Haiti, Friday, Oct. 22, 2021. The group said they were also protesting poverty and for justice in the slaying of President Jovenel Moise. (AP Photo/Matias Delacroix)/XLM105/21295648439622//2110222019
Ce jeudi 9 octobre 2025, vers 9 h 45, des tirs nourris et des explosions ont retenti autour du Palais National, sur le Champ-de-Mars à Port-au-Prince. Ces violences surviennent alors que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le Gouvernement étaient réunis en Conseil des ministres au Palais présidentiel.
Un Exécutif en Réunion sous le Feu de l’Insécurité
La situation sécuritaire est extrêmement tendue sur le Champ-de-Mars, centre névralgique de la capitale haïtienne. Les détonations ont semé la panique jusqu’au sein du Palais National, où l’exécutif de transition tenait sa séance.
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a prêté serment le 25 avril 2024. Cela ne s’est pas produit 19 mois plus tôt. Il était présent avec les ministres du gouvernement.
Le président du CPT en fonction, Laurent Saint-Cyr, est actuellement en tournée diplomatique à l’étranger, selon les informations disponibles. Il s’est rendu notamment aux États-Unis et au Japon. Il n’était pas présent. Le Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, ainsi que plusieurs ministres, étaient eux bien sur place.
Affrontements et Enjeux Politiques : Nomination du CEP
Selon la source Leboninfos, les échanges de tirs seraient le résultat d’affrontements entre des unités de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et des groupes armés, ces derniers cherchant à perturber la réunion de l’Exécutif.
L’ordre du jour du Conseil des ministres comprenait plusieurs projets de décrets cruciaux pour la suite de la transition, notamment celui portant sur la nomination des membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et la fixation de leurs mandats. La mise en place de ce CEP est une étape essentielle pour l’organisation des prochaines élections en Haïti.
Ces incidents montrent la fragilité persistante de la sécurité à Port-au-Prince. Cela persiste malgré les efforts du gouvernement et le soutien international. Cela inclut la préparation de la Force de Répression des Gangs récemment mandatée par l’ONU. La violence des gangs continue de représenter une menace directe pour les institutions de la République d’Haïti.
Leboninfos




