
La chanteuse britannique Kate Nash a récemment fait une annonce qui a secoué l’industrie musicale. Pour financer ses tournées, elle a choisi de vendre des photos intimes sur OnlyFans. Les coûts des tournées sont faramineux. De plus, il y a un manque de rentabilité chronique. L’artiste a révélé sa décision le 21 novembre dernier sur la BBC.
L’interprète de Foundations est connue pour son franc-parler. Elle a lancé cette initiative sous le slogan provocateur : « Des fesses pour des bus de tournée ». L’objectif est clair : « Je perds de l’argent sur ces tournées. C’est une perte. Ce n’est pas un gain », a-t-elle expliqué, soulignant la difficulté de la musique indépendante à joindre les deux bouts.
Pourquoi Kate Nash a choisi OnlyFans pour financer sa tournée
Âgée de 37 ans, Kate Nash a détaillé les alternatives envisagées avant de prendre cette décision radicale. Elle a expliqué que les options classiques pour atténuer les pertes impliquaient des mesures drastiques. « Le seul moyen que j’ai trouvé pour gagner de l’argent avec la tournée était de vendre suffisamment de maillots. Cela permettrait de couvrir la dette. Une autre possibilité était de réduire les salaires, ou de licencier l’équipe et le personnel. »
L’artiste refuse catégoriquement de sacrifier le bien-être de son équipe. Elle n’accepte pas de conditions de voyage dangereuses. L’artiste a opté pour la plateforme de contenu pour adultes comme source de financement créatif et direct. Selon elle, c’est une manière de ne pas dépendre des revenus marginaux du merchandising. Cela permet aussi de ne pas imposer des coupes budgétaires à son entourage.
Plus qu’un financement : un acte « féministe et punk »
Bien que controversée, l’approche de Kate Nash sur OnlyFans est assumée comme un véritable acte militant par l’artiste. Elle la considère comme une forme de protestation féministe et punk contre un système économique défavorable aux musiciens indépendants.
« C’est une façon de prendre le contrôle de mon corps. Je le vends pour financer mon projet passionné », a-t-elle affirmé. Assumant pleinement son choix, elle a ajouté avec une touche d’ironie : « J’ai toujours été un peu exhibitionniste. Alors je vais en profiter, et je le publie déjà en ligne. » Ce geste audacieux relance le débat sur les défis du financement des artistes à l’ère du streaming.




