
Le monde du football est en ébullition. La question de la suspension d’Israël des compétitions de l’UEFA et de la FIFA fait débat. L’UEFA envisage de bannir Israël de ses tournois. Pendant ce temps, les États-Unis ont clairement exprimé leur opposition. Ils sont l’un des pays hôtes de la Coupe du Monde 2026.
Un porte-parole du département d’État américain a affirmé à la BBC que les États-Unis s’efforceront de contrer toute tentative d’exclusion. Il s’agit de l’équipe nationale israélienne de football. Ils le feront dans le cadre de la Coupe du Monde. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions où le sport se retrouve au cœur d’un enjeu politique international majeur.
Contexte et appels à la suspension
La possible suspension d’Israël de l’UEFA fait suite à un rapport du journal britannique The Times. Ce rapport indique que l’instance européenne se réunira pour prendre une décision. Le journal souligne qu’une « majorité des membres du comité exécutif soutiennent la suspension ».
Cette initiative est soutenue par huit experts de l’ONU, dont la journaliste palestinienne Francesca Albanese. Ils ont fait un appel à la FIFA et à l’UEFA pour bannir Israël des compétitions. Ils invoquent le « génocide en cours dans les territoires palestiniens occupés ». Ils justifient leur demande en citant l’exemple de la Russie. Elle a été suspendue des compétitions européennes après avoir envahi l’Ukraine en 2022.
Précisions importantes sur la suspension et la neutralité
Les experts de l’ONU ont tenu à préciser que tout boycott devrait cibler l’État d’Israël et non les athlètes individuels. L’idée est de ne pas sanctionner des sportifs pour des décisions de leur gouvernement. Ils rappellent que les équipes nationales des pays enfreignant massivement les droits humains doivent être suspendues. Cela a été fait par le passé.
Cette situation soulève de nombreuses questions sur la neutralité du sport. Elle interroge également la responsabilité des instances dirigeantes comme l’UEFA et la FIFA. Des événements passés montrent la sensibilité du sujet. Par exemple, l’UEFA a dénoncé le massacre de civils mais sans mentionner directement Israël. De plus, Mohamed Salah a mis en lumière la mort du footballeur palestinien Suleiman Al-Obeid. Il a critiqué le manque de clarté autour de sa mort en territoire occupé.







