
L’Artibonite est en ébullition. Suite aux rumeurs de révocation d’Ader Jacques, son directeur de police, les habitants du département se sont mobilisés en masse. Le jeudi 25 septembre, une manifestation de grande envergure a envahi les rues de la ville. Elle n’était pas là pour dénoncer, mais pour soutenir l’homme à la tête de la police locale.
Une affaire de meurtre en toile de fond
Cette vague de soutien intervient dans un climat de tension. Le 16 septembre, le meurtre de Wilford Ferdinand, plus connu sous le nom de Ti Wil, a secoué la communauté. Ses proches, en deuil et en colère, accusent Ader Jacques et exigent non seulement sa révocation, mais aussi son arrestation.
Le commissaire, un rempart contre les gangs ?
Face à ces accusations, une large partie de la population prend la défense d’Ader Jacques. Pour ces citoyens, le commissaire n’est pas un coupable, mais un héros. Ils le considèrent comme l’homme de la situation. Il est le seul capable de tenir tête aux gangs qui menacent la paix dans le département. Le message des manifestants est clair : ils s’opposent farouchement à toute tentative de le destituer ou de le muter.
Leur mobilisation démontre une chose : l’Artibonite n’est pas prêt à laisser partir son commissaire de police. Le bras de fer est lancé




