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Un lourd silence de deuil est tombé sur le quartier de Simon Pelé, brisé par les cris et les larmes. Le 18 septembre 2025, ce silence a été brutalement rompu par l’horreur.
Un drone explosif lancé par la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans le cadre d’une opération antiterroriste a semé la mort et le chaos, tuant un grand nombre de personnes et en blessant plusieurs autres, selon des témoins locaux. Les victimes, des résidents du quartier, affirment qu’elles n’avaient aucun lien avec les gangs.
Un carnage parmi les civils
L’objectif de cette opération, le chef de gang Djouma, reste inconnu. Cependant, le bilan humain est d’ores et déjà une tragédie. Les explosions ont touché non seulement des combattants, mais aussi des civils, y compris des enfants.
Un grand nombre d’habitants affirment qu’ils ne savaient même pas que Djouma se trouvait dans la zone. Les images de chaos et de dévastation témoignent d’un carnage aveugle.
La controverse et la colère montent
Face à ces pertes insensées, les réactions de colère et d’indignation ont rapidement monté. Des groupes de défense des droits de l’homme ont déjà commencé à dénoncer cet acte. La PNH a été invitée à s’expliquer sur l’usage d’une arme qui aurait causé tant de dégâts collatéraux.
Est-ce un simple accident ou la conséquence d’une mauvaise évaluation de la situation sur le terrain ?
Pour l’instant, les blessés sont soignés, mais on ne sait pas combien d’entre eux survivront. Les familles des victimes demandent justice et vérité. Elles veulent des réponses. Elles souhaitent comprendre comment la vie de leurs proches a pu être fauchée de façon si tragique. C’est si injuste.
Un quartier en deuil demande justice
Le quartier de Simon Pelé est aujourd’hui une communauté en deuil. Ses habitants exigent une enquête indépendante pour faire la lumière sur la tragédie. La PNH sera-t-elle tenue responsable de ces morts ? Seul l’avenir le dira.




