
La Police Nationale d’Haïti (PNH) a mené une opération coup de poing. Celle-ci marque un tournant dans la lutte contre le grand banditisme. La PNH a mis fin au règne de terreur du tristement célèbre chef de gang « Grand Black ».
L’intervention a été menée par les forces spéciales de la PNH. Elle s’est déroulée le mardi 16 septembre 2025. Cela a eu lieu dans la commune de Gros-Morne, au cœur du département de l’Artibonite.
Un chef de gang qui dictait sa loi
Connu sous son pseudonyme de « Grand Black », l’homme abattu était le leader incontesté. Il était à la tête du redoutable gang « Ti Bwadòm ».
Depuis des mois, son groupe semait la terreur et l’anarchie dans la région, s’adonnant à de multiples crimes : enlèvements contre rançon, extorsions, braquages de routes nationales et violences ciblées contre la population civile.
L’activité de son gang avait créé un climat de peur et d’insécurité. Cela paralysait les activités économiques et la vie quotidienne des habitants. Ils étaient contraints de vivre sous la menace constante de ce chef armé.
Une opération tactique de la PNH
L’opération, longuement planifiée, a été menée avec précision par des unités d’élite de la PNH. Les forces de l’ordre, agissant sur la base de renseignements fiables, ont localisé la cachette du chef de gang.
À l’approche des policiers, « Grand Black » et ses hommes ont opposé une résistance farouche, déclenchant un violent échange de tirs. Au cours de la confrontation, « Grand Black » a été mortellement blessé.
L’intervention s’est soldée par sa mort et la saisie de plusieurs armes à feu et munitions. Aucun policier n’a été blessé lors de l’opération, ce qui témoigne de l’efficacité et du professionnalisme des agents.
Soulagement et espoir pour la population locale
Les habitants de Gros-Morne et de la région ont accueilli l’annonce de la mort de « Grand Black ». Ils ont ressenti un immense sentiment de soulagement. Beaucoup considèrent cette action comme un premier pas vers le retour à une vie normale. Ils espèrent aussi la fin des extorsions et des menaces.
Cette victoire est perçue comme un message fort des forces de l’ordre haïtiennes. Elles affirment leur détermination à démanteler les réseaux criminels qui déstabilisent le pays.
Pour la PNH, il s’agit d’une étape cruciale dans la restauration de l’ordre public. Cependant, la lutte contre les gangs qui opèrent dans l’Artibonite et ailleurs dans le pays est loin d’être terminée.
Cette opération réussie soulève la question de l’avenir du gang « Ti Bwadòm ». La PNH a déjà annoncé son intention de maintenir la pression pour démanteler le reste du groupe. Ils veulent arrêter ses membres survivants. Cela empêchera qu’un nouveau leader ne prenne la relève et ne fasse replonger la région dans la terreur.




