
Le Népal bascule dans une nouvelle ère. La jeunesse est lassée par la corruption. Elle a utilisé les réseaux sociaux pour renverser le gouvernement. Ils ont élu une figure d’intégrité à sa tête. Une première mondiale, qui prouve le pouvoir de la mobilisation en ligne.
Tout a commencé début septembre 2025. Le gouvernement népalais a bloqué 26 réseaux sociaux pour étouffer la colère montante de la jeunesse. Ces réseaux incluent TikTok, Instagram et Discord. Mais cette tentative de censure a eu l’effet inverse d’une bombe.
La Gen-Z, privée de ses plateformes de communication, est descendue massivement dans les rues. La répression a été d’une violence inouïe : 72 morts et près de 200 blessés. Une répression qui a enflammé le pays entier.
Face à cette révolte historique, le Premier ministre KP Oli a été contraint à la démission. Il a fui le pays après que sa résidence ait été incendiée. C’est à ce moment précis que la révolution a pris une tournure numérique et démocratique inattendue.
Des centaines de milliers de jeunes se sont connectés sur Discord. Ils ont voté pour proposer un nom pour diriger le pays. Le choix a été clair et unanime. Ils ont choisi Sushila Karki. Elle est l’ancienne présidente de la Cour suprême. Sushila est reconnue pour son intégrité. Son engagement contre la corruption est notable.
Cette élection n’a pas eu lieu via un scrutin officiel. Cependant, elle a été validée par le président. L’armée et la société civile l’ont également validée. Mme Karki a ainsi été nommée Première ministre de transition, devenant la toute première femme à ce poste au Népal.
Sa mission : préparer les élections de mars 2026.
Cette histoire est la preuve que la voix des jeunes compte, et qu’elle peut changer le destin d’un pays.







